vendredi, août 04, 2006

Des nouvelles d'Antonin et de Francis en Équateur

Antonin et Francis ont continué à voyager ensemble après le stage. Après un long séjour en Amazonie ils sont retournés quelques jours à Pascuales (où Francis a fait son stage) et quelques jours à El Tamarindo ("près" de Jipijapa) où Antonin a fait son stage.

Antonin a écrit de nombreux récits relatant leur périple qui semble avoir été fantastique. Je ne peux pas les reproduire tous mais en voici un, racontant un épisode de leur séjour en Amazonie... ou du moins une tentative d'aller très creux en Amazonie:


Aujourdhui nous sommes à la ville de Puyo et nous sommes allé visiter une base militaire pour prendre une petite avion, mais le gros connard de militaire ne voulais pas nous voir et il nous a dit que ça coutait 1000$ et qu'on pouvait revenir demain parce aujourd'hui c'est dimanche et que tout le monde est en congé. À la place, on a rencontré un pilote d'avion-ambulance qui est un gringo et qui chargerais 60$ par personnes pour aller chez les Huaoranis. Demain nous irons faire le tour des compagnies d'aviation Cesna, car il y en a beaucoup. J'ai très hate de partir je suis extremement impatient. Aujourdhui alors que j'étais assis sur une terasse une madame est arrêter à coté de moi et ma dit : patience. J'ai dit oui patience, c'est comme ça en Equateur.

Les derniers jours sont fatiguants pour rien, nous faisons des siestes de 2 ou 3 heures chaques jours car nous nous sentons toujours fatigués, surtout en ville. Pas en Amazonie. Peut être nous remettons nous de toutes nos expeditions dans la jungle du parc Cuyabeno. Ce fut en effet très exigeant. Nous partions au matin pour ne revenir que le soir, épuisés et remplis de belles images et de connaissances, d'aventures.

Je viens d'acheter une grosse machette de 30 centimetres, car j'ai donné mon canif à Domingo, un indigène Quechua qui est devenu notre ami. Il était au parc Cuyabeno, guide touristique parlant seulement espagnol. Il nous aimait beaucoup. Il nous a confectionné des paniers faits avec des lianes tressées, ainsi que des couronnes faites en feuilles de palmiers.

Ainsi nous repartirons pour l'Amazonie, encore plus profondement, encore plus seuls, encore plus intéressant!


Quelques jours plus tard:

À la compagnie d'avionette privée d'ambulances nous nous sommes fait dire que nous devions avoir une autorisation de la COFENHAI, l'organisation Huaoranis, parce qu'ils ne peuvent pas simplement nous jeter comme ça chez les Huaoranis. De plus ils doivent les contacter dans la jungle par radio pour savoir s'ils veulent de deux gringos comme nous. J'ai esayer de nous faire passer pour des chercheurs anthropologues étudiants ayant une formation spéciale et en lui racontant tout ce que nous avons fait les deux derniers mois mais il n'y pouvait rien. La compagnie pourrait avoir des problèmes a faire ce genre de trucs. En plus nous n'avons que des passeports de touristes alors ça marche vraiment pas.

La FARC ne nous prendra pas en otage car nous n'allons pas à la frontière cette fois-ci. Mais je me promet qu'un jour jirai, FARC ou pas et que je connaitrai ce peuple Huaorani en voie de disparition et dont les connaissances ancestrales de la jungle sont les plus avancées de tous les peuple indigènes de l'Équateur.

J'admire leur ardiesse! Que c'est beau avoir 20 ans! J'admire également leur jugement. Retourner à Pascuales et à Jipijapa sans la pression du groupe et du calendrier du stage était vraiment une bonne idée à mon avis. J'en ai le récit. Une prochaine fois peut-être!

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