jeudi, juin 15, 2006

Sacar la caña

Aujourd'hui jeudi 15 juin fut une journée bien remplie et parfaitement réussie!

L'Équateur jouait son deuxième match de la Coupe du monde de football à 8h du matin et comme il n'était pas question de travailler pendant un match aussi important que ça (ni pour les Équatoriens ni pour les Québécois) nous avons décidé de préparer un déjeuner québécois à l'UPOCAM, à déguster en écoutant la partie. Au menu: crêpes et pains dorés avec sirop d'érable et nutella et salade de fruits.

Les gens de l'UPOCAM ont fait les choses en grand en projetant le match sur écran géant. De notre côté nous avons plutôt bien fait dans les circonstances. Faire des crèpes pour 30 personnes sans fouet, sans spatule et avec 2 poêles qui ressemblent davantage à des bols qu'à des poêles, ça relève de l'exploit.
Mais le véritable exploit c'est l'équipe de l'Équateur qui l'a accompli, gagnant un deuxième match alors que personne ici ne croyait qu'elle en gagnerait un seul. Victoire historique qui assure l'équipe de passer au second tour pour la première fois de leur histoire. L'ambiance à l'UPOCAM et dans la rue était extraordinaire. Un grand moment vécu intensement même par ceux qui n'appréciaient pas nécessairement le football. J'y revienderai bientôt avec des photos.

Mais finalement le moment le plus intense de la journée fut de sacar la caña, qu'on pourrait traduire par "sortir le bambou de la forêt". Nous sommes allés aider un paysan (le "père adoptif" d'Amélie) à sortir le bois (le bambou) qu'il avait coupé sur sa terre. Évidemment rien n'est mécanisé et tout se fait à bras. Aie!Aie!Aie! Quel travail! On comprend mieux pourquoi au Québec on préfère la technique "coupe à blanc". Sortir des bambous de 4 mètres parfois très lourds d'une forêt dense et valonneuse, c'est un travail trés, trés, trés ardu.





Nous étions 15 à travailler pendant environ 4 heures et nous avons à peine sorti une cinquantaine de "billots". Voici le fruit de notre "récolte":

Business Logo design
Hit Counter